Archive for Nature

NatureA bas le séchage et le repassage !

Voici une vidéo du WWF qui me fait bien plaisir : je savais déjà que les sèche-linges, c’est le mal, car cela consomme une énergie incroyable, pour réaliser une action qui peut se faire tout simplement, en étendant le linge. D’ailleurs, je tiens à préciser que oui, même si on a un bébé, on peut se passer de sèche-linge, et en plus mettre le linge à sécher dans la chambre de bébé, ça permet d’humidifier l’air, et donc on fait d’une pierre deux coups.

Mais dans cette vidéo, on apprend également que repasser, c’est le mal. Et que pour économiser de l’énergie, nous sommes exhortés à non seulement ne pas sécher notre linge au sèche-linge, mais aussi à ne pas le repasser. Et franchement, avoir une excuse écolo pour justifier mon aversion pour le repassage, je ne pouvais pas rêver mieux :p

NatureQuelle est votre empreinte alimentaire ?

J’ai fait le test sur le site du WWF : l’empreinte écologique de mon alimentation, exprimée en estimation de la surface nécessaire pour produire tout ce que je mange, depuis l’extraction des ressources jusqu’aux déchets générés, est de 1,49 Ha. C’est moins que la moyenne française (1,79 Ha), mais bien plus que l’empreinte idéale, qui serait de 0,9Ha…

En cause, principalement ma consommation de viande. C’est vrai que mon éducation “a l’occidentale” m’a habituée à manger de la viande à tous les repas, et souvent de la rouge. Alors que selon les les recommandations, il faudrait pas plus de 4 repas avec de la viande par semaine, et 2 avec du poisson… Je pense que, comme moi, vous êtes plutôt dans des proportions double de chaque ? Y a encore du boulot pour changer nos habitudes! :p

NatureNous consommons plus de 3 500 litres d’eau par jour

Le blog Big Browser de Le Monde relaie une infographie animée très intéressante d’une designeuse italienne, Angela Morelli, à propos du concept d’eau cachée. En effet, nous savons que nous, occidentaux, consommons beaucoup d’eau “visible” tous les jours. On se lave, on a des chasses-d’eau, on cuisine, on fait la lessive… Cela fait dans les 150 litres d’eau par jour. Mais déjà, si on y ajoute la quantité d’eau cachée, qu’il a fallu pour fabriquer les produits industriels que nous utilisons tous les jours (nos mouchoirs, vêtements, etc), la quantité double. Mais cela n’est rien comparé, à la quantité d’eau cachée qu’il a fallu pour produire notre nourriture de tous les jours… Si on prend l’exemple du boeuf, la quantité de céréales (qui nécessitent de l’eau) et d’eau que la bête aura bu toute sa vie ramène la quantité d’eau consommée à plus de 15 000 litres par kilo ! Si on ramène donc à ce qu’on consomme comme nourriture chaque jour, ce n’est pas dans les 300 litres mais dans les 3 500 que nous consommons quotidiennement…

Conclusion ? Préférer les animaux élévés à l’herbe, qui ont consommé beaucoup moins d’eau dans leur vie que ceux élevés au grain. Et préférer les viandes dont l’empreinte écologique est moindre, les viandes blanches comme poulet, porc, etc. Voire penser à manger moins de viande, à faire un repas végétarien de temps en temps, c’est aussi bon pour la santé !

Pour voir l’infographie, cliquez sur mon 2e lien, puis il suffit de scroller dans votre navigateur, même pas besoin de Flash 😉

NatureMa ville est connectée et écolo !

La semaine dernière, je m’inquiétais de voir, dans le parc en bas de chez nous, des employés municipaux répandre une substance blanche et volatile sur les aires de jeux. Cela ne sentait pas bon, volait partout, et ils n’avaient aucune protection contre le nuage blanc que cela répandait partout. A leur départ, il restait des flaques blanches et mousseuses de produit partout par terre… M’inquiétant pour ma santé, celles des employés municipaux, des enfants du parc, et pour l’environnement, j’ai voulu contacter ma ville pour en savoir plus.

Première bonne surprise, ma ville a maintenant une page Facebook, sur laquelle on peut leur poser des questions… et ils répondent super vite ! Vous savez que je ne suis pas très fan de ce réseau social très avide de notre vie privée, mais là il me faut avouer que pour avoir une réponse rapide, ça a été très pratique.

Deuxième bonne surprise, ma ville est écolo, ce n’est pas du tout un produit chimique qu’ils répandent, et je trouve ça une super initiative ! Je vous laisse découvrir ça dans leur réponse, j’ai juste rajouté le lien vers le produit en question :

Bonsoir,
Le produit que vous évoquez est du Waipuna, une solution à base d’eau chaude et de mousse de coco. Autant dire qu’il n’est absolument pas nocif pour les personnes ou pour la nature. C’est une solution alternative aux produits phytosanitaires destinée à traiter les plantes adventives (orties).

La Ville et la Communauté d’Agglomération restent bien entendu très vigilants à l’utilisation de produits respectant la sécurité des personnes et l’environnement.

Classe, non ? :p

NatureLa politique papier des grandes institutions françaises

Ce matin, j’ai envoyé un email au délégué du personnel, pour tenter de relancer dans ma boite l’intérêt pour le recyclage des papiers et cartons. J’avais déjà proposé l’année dernière de collecter et ramener chez moi pour recyclage les papiers usagés (je suis sympa, hein) mais mon patron avait estimé que c’était trop dangereux pour la confidentialité des données. Cette année, je re tente avec les cartons de café et autres gobelets plastiques, en espérant que cette fois on ne va pas me dire que c’est trop risqué 😉 Il faut dire que malgré le nombre important d’entreprises de bureau présentes sur la commune où je travaille, absolument aucune mesure de recyclage ou de gestion des déchets n’est proposée… tout dans le bac des ordures ménagères, quelle modernité !

Il faut croire que j’ai eu une prémonition, puisque justement, aujourd’hui, le WWF publie le résultat de son étude PAP 50 Public 2012, qui évalue la politique papier de 50 grandes institutions et administrations publiques françaises. Cette étude a pour but de vérifier si les administrations publiques montrent l’exemple, et remplissent les objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement. Sans surprise, il reste encore pas mal de travail à faire…

Sur la même page, vous trouverez le résultat de la même étude, réalisée en 2010, sur des grandes entreprises privées. Là encore, tout n’est pas rose, mais j’ai été étonnée de voir dans le top 10 des entreprises dont l’activité est à priori très consommatrice de papier, comme des banques, des assurances, etc. Comme quoi, tout espoir n’est pas perdu !

Vous pouvez également faire le test des éco-gestes afin de savoir si vous avez le bon réflexe au travail. J’ai eu 13/20, et vous ? :p

NatureLe jour du dépassement

Hier, mercredi 22 août, c’était le “Earth Overshoot Day”, le “jour du dépassement de la Terre” en français. C’est le jour symbolique où l’humanité a consommé toutes les ressources que la Terre peut produire en un an… et il nous reste encore 4 mois avant la fin de l’année ! Cela signifie que, pendant le restant de l’année, nous allons vivre “à crédit”, en consommant des ressources qui n’auront pas la possibilité de se renouveler.

Cet indicateur est calculé par le Global Footprint Network tous les ans. Cette année, nous avons atteint le point de dépassement 36 jours plus tôt que l’année précédente, et nous l’atteignons plus tôt chaque année… autant dire que ce n’est pas une bonne tendance ! Et autant dire aussi qu’il nous reste de nombreux efforts à faire pour tenter de l’inverser… Plein d’infos intéressantes sur le sujet sur cette page.

NatureLe plastique, c’est pas si fantatisque

Si vous ne l’avez pas vu hier soir, vous avez 7 jours pour regarder le doc “Addicted to Plastic” diffusé par Arte. Un road movie sur le thème de l’omniprésence et de l’impact du plastique dans notre vie. Je dois avouer que avant de la voir, je n’avais pas réalisé qu’environ 90% des objets qui m’entourent au quotidien sont composés de cette matière… Ce dérivé de pétrôle qui n’est dégradé par aucun organisme, hormi quelques très rares bactéries, qui résiste à tout : vent, soleil, pluie… et qui a des interactions avec les aliments qu’il contient, et perturbe nos hormones, et même l’expression de nos gènes !

Le documentaire débute par des exemples de plastique dans notre environnement quotidien. C’est effarant de réaliser que tous les objets que nos utilisons au quotidien en sont constitués : notre réveil, nos draps en polyester, nos gels douche, notre douche, même, nos ustensiles de cuisine, sans parler de nos objets high tech. Le reporter part ensuite visiter le fameux “continent de plastique” en formation dans l’Océan Pacifique. C’est incroyable comme on croirait les eaux propres, et dès qu’on met une épuisette dans l’eau, on réalise qu’il n’en est rien…

Je vous laisserais découvrir le reste du film, très bien documenté et intéressant. On découvre des industriels du plastique qui mentent (quelle surprise), des scientifiques un peu affolés par les impacts non prévus de cette matière sur l’environnement et sur nous-même, des recycleurs qui ne peuvent pas faire grand chose car les produits sont mal conçus, mais aussi des pistes de solution : bio plastiques, meilleur conception des plastiques, et surtout, surtout, meilleure éducation pour éviter que tous les plastiques que les gens dégoutants de chez moi laissent tomber par terre dans les parc (voir ce billet) ne se retrouvent dans les océans…

Pour ma part, cela m’a motivée à faire encore plus attention à la place des plastiques dans ma vie, et à essayer de trouver des produits ou emballages alternatifs afin d’en rejetter le moins possible dans l’environnement. Car j’y ai vu que même si ma ville pratique le tri sélectif, en France seuls 20% de nos déchets plastiques sont recyclés… ce qui signifie que 80% que ce que ramassent nos camions de tri soit disant “sélectif” fini en décharge, où incinéré, en émettant donc potentiellement des fumées toxiques…(voir cette intéressante étude de l’Adem)

Un film à voir absolument !
Vous pouvez voir la vidéo sur le site d’Arte.

Lien vers le site d’Arte : http://videos.arte.tv/fr/videos/la_malediction_du_plastique-6846202.htm

NatureLa notion de propreté

En ce lendemain de 1er tour, la candidate écologiste a hélas fait un score assez anecdotique. Cela m’amène à me poser des questions sur la place de l’écologie dans notre société, et cela rejoint également une réflexion que je voulais faire sur ce blog depuis quelques jours.

En effet, depuis le retour des beaux jours en mars (même s’ils semblent repartis en avril !) j’ai constaté avec effaremment que le parc près duquel je vis se transforme littéralement en poubelle. Canettes de RedBull, sacs plastiques, bouteilles d’eau, sacs entiers de menu MacDo… malgré la présence de poubelles, il semble que les gens qui se promènent soit incapables de se comporter proprement et de ne pas jeter leurs déchets à même le sol. Et ce, juste à côté de jeux pour enfants… certains déchets semblent d’ailleurs provenir directement de parents (quand on voit des emballages de Pom’pot, on se doute que ce ne sont pas les ados du coin qui sont en cause)…

Pour expliquer ce phénomène, je ne vois que deux possibilités, toutes les deux assez peu reluisantes pour notre société :
– soit les gens se comportent en “enfants gatés”, qui jettent ce dont ils n’ont plus besoin, en se disant que “y a bien quelqu’un qui ramassera”. Dans ce cas, ces gens là s’attendent à ce que quelqu’un nettoie, ce qui est très condescendant voire méprisant envers les personnes chargées du nettoyage, et sommes toute assez crétin, puisque si on veut qu’un lieu reste propre, il y a des solutions faciles : poubelles, ramener ces déchets, etc. Dans ce cas, on peut considérer que c’est un problème d’éducation : on n’a pas appris à ces gens à se comporter en gens responsables et polis, on les a “pourris gatés” dans leur enfance en leur faisant tout, et maintenant ils s’attendent à ce que quelqu’un fasse le sale boulot pour eux. Dans ce cas, ces mêmes personnes protesteront quand elles reviendront se promener dans le parc et qu’elles trouveront des déchets, laissés par eux ou d’autres. Elles trouveront ça “sale”… tout en y ayant grandement contribué.

– soit, et c’est encore pire, ces gens n’en ont juste rien à faire de polluer. Malgré le fait qu’on soit en 2012, qu’on explique partout à la télévision que les déchets ne disparaissent pas tous seuls, que tout ce qu’on laisse par terre peut finir dans l’océan, par polluer des cours d’eau, par tuer des animaux, ils s’en fichent. Il semblerait que toutes les campagnes sur le tri sélectif et le recyclage des déchets n’aient aucun effet sur une grande partie de la population…

Cela voudrait dire que notre espèce a perdu un concept clé du règne animal : on ne fait pas ses besoins dans sa tanière. Même les animaux, que beaucoup considèrent très inférieurs à nous, connaissent cela : la notion de propreté. Entre jeter directement un emballage par terre en pleine nature ou sur la voie publique, ou déféquer directement sur cette même voie publique, il n’y a en effet pour moi pas grande différence : c’est à la fois un mépris pour les autres et pour son environnement. C’est la mentalité du “je consomme, je jette, et je m’en fous des autres”. A noter tout de même que ces mêmes personnes ne laissent sans doute pas trainer leur déchets à même le sol chez eux. C’est le paradoxe : ils n’en ont rien à faire de polluer la nature, mais chez eux, je parie que c’est propre (enfin du moins qu’ils ne mettent pas leur déchets par terre). Mais ils ne se rendent pas compte que la propreté et la gestion des déchets ne s’arrêtent pas au seuil de leur porte… Que polluer les parcs et autres espaces verts, c’est nuire à la fois à leur congénères et à la nature.

Même constat pour les fumeurs qui m’énervent royalement à jeter leurs mégots, encore allumés, partout, dans la rue, sur les quais de gare (bin oui, on ne va pas abimer sa semelle de chaussure à les éteindre, tout de même !). Je parie qu’ils ne jettent pas leur mégots par terre chez eux…
Bref, on pourrait dire qu’il leur reste une notion de propreté, mais très égoïste : on ne fait pas ses besoins dans sa tanière, mais par contre, dès qu’on sort, on en met partout, et rien à faire que ça soit près de la tanière des autres… Et rien à faire non plus que ça pollue les cours d’eau, et que, à terme, cela leur fera préjudice à eux aussi.

On dirait que ces gens se comportent comme si leurs actions n’avaient aucun impact, comme s’ils n’avaient à être responsables de rien… Soit ils sont complétement déconnectés des réalités, et croient que ces déchets partiront d’eux même, soit, et c’est pire, ils ne se posent même pas la question… dans les deux cas, je suis effarée qu’en 2012 des gens aient si peu d’intérêt pour leur environnement et les conséquences de leurs actions… Avons-nous créé une société de monstres égoïstes, incapables de voir plus loin que le bout de leur petit plaisir immédiat, comme dans Wall-E ?

NatureJournée mondiale de l’eau, suite

Une petite vidéo que je viens de voir, qui explique comment un café peut prendre autant d’eau (ils considèrent tous les ingrédients, et l’emballage). Et à la fin, c’est précisé, non, la journée mondiale de l’eau n’a pas pour but de nous faire culpabiliser, et de nous faire arrêter de manger, mais bien de prendre connaissance de notre consommation d’eau afin de la réduire !

NatureJournée mondiale de l’eau

Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de l’eau (World Water Day) organisée par la FAO. Pour cette occasion, l’organisation sous l’égide de l’ONU a mis en place un site très bien fait, où l’on peut trouver plein d’informations et de documents sur le thème.
Cette année, le thème est “L’eau et la sécurité alimentaire”. Je vous recommande la brochure sur le thème, pour comprendre les enjeux de la gestion de l’eau, dans un monde devant supporter 7 milliards d’humains… Il y a également des vidéos très bien faites, dont celle-ci, qui nous apprend qu’un steak consomme 7000 litres d’eau à fabriquer ! Si vous êtes intéressés, pour faire passer l’information, il y a plein de bannières, logo et autres brochures/vidéos sur cette page. Il y a même de quoi fabriquer des T-shirts pour les plus motivés 😉