Geek La vie selon Google

Je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager cette vidéo, que j’ai regardée sans le son. Non pas pour ce qu’elle présente – en tant que personne à lunette, je ne suis pas fan de l’idée, et surtout les gens qui parlent tout seul dans leur kit mains libres font déjà peur, bientôt aussi des gens qui verront en plus des choses étranges ? – mais pour le détournement qu’on peut en faire.

Personnellement, j’ai regardé sans le son. Et voici ce qu’évoque pour moi la vidéo :
– Kévin se lève le matin, il vérifie que ses pieds et ses mains marchent bien. On ne sait jamais.
– Ensuite, il prend son café, mais il a de drôles de visions périphériques. Il faut vite prendre ses pilules.
– Au cours de la journée, son ami imaginaire Jason le harcèle pour le voir… d’abord lointaines, les visions deviennent proches et menaçantes.
– Il essaye de se détendre en achetant des bouquins très intéressants sur des instruments de musique rock’n roll.
– Mais Jason ne le lâche pas. Et les visions étranges non plus.
– Au bout du rouleau, il décide d’en finir, en se jetant du toit d’un immeuble avec son instrument de rebelle.
– Mais au dernier moment, une téléopératrice lui sauve la vie en lui rappelant qu’il est filmé pour Google, et que donc s’il voulait bien éviter de se suicider avant la fin de la vidéo, ça serait sympa, ça éviterait de donner une mauvaise image.

Je vous invite à regarder la vidéo sans le son, et en ayant le texte sous les yeux, ça colle pas mal je trouve :p

One comment

  1. JR says:

    J’ai déjà vu la vidéo avec le son, et tu n’y es pas du tout ! :-p

    Sur la dernière scène, j’ai eu un peu peur au début, mais après tu dois quand même comprendre que c’est juste très romantique…

    Sinon, sur le fait que ça fasse peur, je suis assez d’accord, en gros, ce qui en ressort, c’est qu’il n’a pas besoin de contacter aucun autre être humain. Cette sensation d’être en permanence dans le virtuel quand on est derrière un écran, et qu’on y passe 8 à 10 heures par jour (en moyenne) est déjà suffisamment affolante pour vouloir se rajouter des prothèses qui nous permettent de ne jamais déconnecter…

    En même temps, on disait déjà ça des téléphones portables, et sans doute avant d’un tas d’autres choses.