Le Blog de Linuxine https://blog.linuxine.net/ fr Fri, 04 Aug 2023 11:54:00 +0200 PluXml Pleroma dans un container https://blog.linuxine.net/article43/pleroma-dans-un-container-avec-podman https://blog.linuxine.net/article43/pleroma-dans-un-container-avec-podman <p>A la demande générale - au moins deux personnes me l'ont demandé sur Mastodon ! ;)&nbsp; - voici un petit post pour expliquer comment je fais tourner mon instance Pleroma, <a href="https://social.linuxine.net" target="_blank">social.linuxine.net</a>, dans un container lancé via podman-compose.</p> <p>Un petit rappel sur <a href="https://pleroma.social/" target="_blank">Pleroma</a> : il s'agit d'un logiciel permettant d'installer un serveur de microblogging qui peut se fédérer (donc parler) à tout serveur utilisant lui aussi le protocole ActivityPub, comme par exemple d'autres serveurs Pleroma, tous les serveurs Mastodon, mais aussi PeerTube, PixelFed, etc. On parle souvent de "Fedivers" pour désigner l'ensemble des logiciels de serveurs qui peuvent se fédérer entre eux.</p><p>Je viens de m'apercevoir que si j'avais bien parlé <a href="https://blog.linuxine.net/blog/mastodon-le-twitter-decentralise/">sur ce blog,</a> en 2017, du fait que j'avais quitté Twitter pour Mastodon (sur les serveurs de Framasoft, Framapiaf, à l'époque), je n'avais pas parlé de l'étape d'après, c'est à dire quand j'ai décidé carrément d'héberger ma propre instance sur mon serveur.</p> <p>Il s'était avéré à l'époque que Mastodon était horriblement lourd à installer et maintenir, et surtout que, même pour une instance mono utilisateur comme la mienne, il nécessitait des ressources bien trop importantes pour ma machine. Je crois d'ailleurs que c'est toujours le cas de nos jours hélas.</p> <p>J'avais donc cherché s'il existait des alternatives moins gourmandes en ressources, et j'avais découvert Pleroma. Il était alors en phase de développement, pas encore très stable, mais il était relativement simple à installer et ne consommait quasiment aucune ressource. J'avais alors procédé à une installation "classique" en local sur mon serveur CentOS, avec une base PostgreSQL.</p> <p>Tout a bien fonctionné pendant quelques temps, mais en voulant faire des mises à jour de Pleroma, j'ai commencé à avoir des difficultés dues au fait que mon serveur n'avait pas toujours les dernières librairies disponibles. Comme je travaillais de plus en plus avec des containers, je me suis dit que c'était l'occasion de tester si cela pouvait résoudre mon souci.</p> <h3>Build du container</h3> <p>Le <a href="https://git.pleroma.social/pleroma/pleroma/">repo gitlab de Pleroma</a> indique qu'ils ne fournissent pas de fichier <code>Dockerfile</code> pour builder un container, mais donne des liens vers les repo d'autres personnes qui en proposent. Le souci, dans me cas, est que ces personnes supposent qu'on aura un container pour faire tourner Pleroma, et un autre pour la base de données. Or, comme je possédais déjà ma base en local, je voulais continuer à l'utiliser, à la fois pour ne pas avoir à perdre mon historique, ou devoir tenter une migration, et surtout parce que j'avais déjà toutes mes procédures de sauvegardes configurées.</p> <p>Je suis donc partie du Dockerfile qui est disponible à la racine du repo (mais qui n'est donc pas officiellement là si on en croit leur readme ^^) pour builder mon container. J'ai utilisé la branche <em>develop</em>, car à l'époque le Dockerfile fourni dans les branches stables ne fonctionnait pas chez moi. Depuis je n'ai pas essayé de changer de version, je ne sais donc pas si cela pourrait fonctionner sur une branche stable.</p> <p>Je lance un build de container très basique, avec la commande suivante :</p> <pre> $ docker build -t &lt;tag&gt; -f Dockerfile</pre> <p>Le build est un peu long car le fichier fait appel à un container pour compiler le code source, puis en créé un autre contenant uniquement le code compilé. Ensuite, on va démarrer ce container via un fichier compose.</p> <h3>Fichier compose</h3> <p>Le contenu de mon fichier pour podman-compose est le suivant:</p> <pre> version: '1' services: pleroma: container_name: pleroma_container image: localhost/&lt;tag&gt; privileged: true environment: - DOMAIN=&lt;domain&gt; - DB_USER=&lt;user&gt; - DB_PASS=&lt;pass&gt; - DB_NAME=&lt;name&gt; - DB_HOST=&lt;host&gt; ports: - xxx:xxxx volumes: - /xx/xx/uploads:/var/lib/pleroma/uploads:rw - /xx/xx/priv/static:/var/lib/pleroma/static </pre> <p>Bien sur la partie environnement concernant la base de données n'est pas indispensable et est très spécifique à mon cas, puisque je réutilise ma base locale. Remplacez bien sur tout ce qui est entre des chevrons par votre propres valeurs si besoin, et remplacez les xxx par vos ports et vos chemins vers l'endroit où vous souhaitez stocker les fichiers statiques et les médias uploadés. Attention, l'utilisateur qui lance le container doit pouvoir écrire dans ces répertoires.</p> <p>Ensuite, on peut simplement lancer le container avec la commande suivante:</p> <pre> $ podman-compose -f pleroma-compose.yml up -d</pre> <p>Il faut ensuite prévoir un ProxyPass Apache, ou son équivalent nginx pour pouvoir servir le container depuis l'URL de l'instance (ici, le &lt;domain&gt;) et ça tourne ! Pour stopper proprement le container, on lancera:</p> <pre> $ podman-compose -f pleroma-compose.yml down</pre> <p>&nbsp;</p> <p>Et pour répondre à l'interrogation de départ: oui, cette façon de faire permet de s'affranchir des problèmes de librairies pour la compilation, puisque tout est compilé sur une Alpine, et donc plus à jour qu'une CentOS. Et oui, pour le moment (croisement de doigts) ça marche plutôt bien !</p> Fri, 04 Aug 2023 11:54:00 +0200 Linuxine Ma bibliothèque en ligne... bis ! https://blog.linuxine.net/article42/ma-bibliotheque-en-ligne-bis https://blog.linuxine.net/article42/ma-bibliotheque-en-ligne-bis <p>Comme je l'avais abordé dans <a href="https://blog.linuxine.net/article39/ma-bibiotheque-en-ligne">ce billet précédent</a>, je m'étais décidée, faute de solution adaptée, à créer une petite page html pour lister mes lectures. Elle est toujours accessible à <a href="https://blog.linuxine.net/blog/bibli/">cette adresse</a>, et je trouve toujours le rendu vraiment joli. Mais comme c'était une page toute simple en html,&nbsp; je devais l'éditer en mode texte pour la mettre à jour. Et surtout, sa conception même (juste une liste de livre sur des étagères) rendait impossible de partager grand chose sur les livres : pas de détails autre que le titre et une note. Je me suis donc (re)remise en quête d'une solution, et cette fois-ci, j'ai trouvé !</p><p>Vous connaissez forcément le logiciel <a href="https://calibre-ebook.com/" target="_blank">Calibre</a>, si vous utilisez une liseuse qui n'est pas un Kindle d'Amazon. Je me sers de Calibre depuis des années pour gérer ma bibliothèque de livres électroniques, et c'est vraiment un des logiciels open source grand public les plus chouettes que je connaisse. Fiable, super bien conçu, compatible avec énormément de modèles de liseuses... Par contre, au niveau design de l'interface, ce n'est vraiment pas le plus bel outil du monde. Mais j'ai découvert qu'il existe une version web, qui, elle, est vraiment belle :</p> <p><img src="https://blog.linuxine.net/data/medias/calibre.png" /></p> <p><a href="https://github.com/janeczku/calibre-web" target="_blank">Calibre web</a> ne fonctionne qu'avec une bibliothèque Calibre existante, il faut donc avoir déjà utilisé Calibre pour l'initialiser. Cette version web sert à gérer plus facilement sa collection d'ebooks, puisque l'interface est vraiment plus ergonomique. Elle peut également servir de site de partage de livres, grâce à sa gestion multi utilisateurs. Mais ce qui m'intéressait surtout, c'est qu'on peut y ajouter des livres sans posséder le livre électronique pour autant. Je peux donc créer une fiche par livre (papier ou ebook) que j'ai lu, et y ajouter tout un tas d'informations. Le plus beau est qu'il y a même une fonction d'ajout automatique des informations du livre à partir du titre: pas besoin de saisir l'éditeur, la date de publication, le résumé, et même la couverture, tout est ajouté automatiquement ! On peut nativement noter le livre, mettre des tags, et associer les livres à une étagère.</p> <p><img src="https://blog.linuxine.net/data/medias/calibre_2.png" /></p> <p>Pour le moment, j'ai créé une étagère "en cours" et une étagère "manga". Je vous invite à aller visiter le site <a href="https://linuxine.net/livres/" target="_blank">à cette adresse</a>. Il faut s'identifier, pour éviter les attaques (on ne sait jamais) demandez moi les identifiants si vous êtes intéressés ! ;)</p> Fri, 04 Feb 2022 16:50:00 +0100 Linuxine La marque en moins https://blog.linuxine.net/article41/la-marque-en-moins https://blog.linuxine.net/article41/la-marque-en-moins <p>Nous sommes encore en janvier, donc je peux encore vous souhaiter une très bonne année 2022 ! Bon, ça ne commence pas super au niveau sanitaire, espérons que ça s'améliore....</p> <p>De notre côté, pour bien commencer l'année, nous allons aborder un sujet récurrent sur ce blog : les produits ménagers maison ! Et en particulier un qui me tient à coeur : la lessive !</p> <p>Depuis 2017, et ma première tentative de<a href="https://blog.linuxine.net/blog/fabriquer-sa-lessive-cest-facile/"> fabriquer ma lessive maison</a>,&nbsp; j'ai en effet essayé différentes recettes de lessive, que ça soit liquide, en <a href="https://blog.linuxine.net/blog/la-lessive-en-poudre-ultime/">poudre</a>, ou bien a<a href="https://blog.linuxine.net/article20/les-produits-a-base-de-savon-noir">u savon noir</a>. Pour chacune, il y avait des avantages (recette très simple, peu d'ingrédients, faible impact sur l'environnement) et des inconvénients :&nbsp; odeur pas terrible, longueur de la préparation lorsqu'il faut râper du savon, tâches mal lavées, et surtout, le principal inconvénient: les lessives au savon noir ou de Marseille encrassent ma machine à laver. Récemment, j'étais donc revenue à des lessives du commerce, mais bio tout de même.</p><p>J'avais testé la lessive en vrac de <a href="https://www.bio.coop/lessive-liquide-lavande-lg1103-000.html">Biocoop</a> et la lessive en poudre <a href="https://www.etaminedulys.fr/boutique/entretien-du-linge/39-lessive-poudre-speciale-blanc.html">Étamine du Lys</a>. Pour les deux, la qualité du lavage semblait correcte : pas de tâches résiduelles, pas de machine encrassée. Par contre, les deux avaient un gros défaut : le linge ressortait de la machine sans aucune odeur. Alors, je ne suis pas fan des lessives du commerce genre Skip qui sentent si fort que juste poser un objet contre un vêtement lavé le parfume (et que l'odeur reste après plusieurs lessives d'une autre marque !). Mais dans le cas d'une lessive qui ne sent RIEN, le souci c'est qu'en ces temps humide, le linge attrape vite une mauvaise odeur s'il ne sèche pas assez vite... Pire, si un déodorant ou un parfum avait imprégné le linge, l'odeur restait... ce qui faisait carrément douter de la qualité du lavage, pour le coup. J'ai donc cherché d'autres marques de lessive, en interrogeant mon réseau préféré, Mastodon ! ;)</p> <p>On m'a conseillé divers marques bio, mais une recommandation a attiré mon attention: le site "<a href="https://lamarqueenmoins.fr/">La marque en moins</a>". C'est un site français, qui ne propose que des produits ménagers fabriqués en France, avec des recettes simples et écologiques (même si elles n'ont pas de label bio). Le packaging est réfléchi pour être minimal et limiter l'empreinte carbone. Tout est livré dans des cartons recyclables. Pour les lessives et les tablettes lave-vaisselle, on ne reçoit que les tablettes direct dans une boite en carton. Pour les produits nettoyants, on reçoit lors de la première commande un kit avec spray et recharge, puis on peut ne commander que les recharges.</p> <p>Etant une nouvelle cliente, j'ai pris un pack "démarrage" avec lessive, tablettes lave-vaisselle et produits nettoyants. Il y a des formules d'abonnement qui sont sûrement très pratiques si on a peur de manquer de produits, mais je n'ai pas encore testé cette offre. Point négatif sur leur site, si vous avez comme moi des bloqueurs de JavaScript, de pub et de cookies, il est assez difficile de passer commande... J'ai finalement réussi, et j'ai été livrée assez rapidement.</p> <p>Tout est très rationnel, pas de plastique et d'emballage inutile. Il y a un lama sur cette photo, le trouverez-vous ? ;)</p> <div class="aligcenter"><img class="shadow" src="https://photo.linuxine.net/_data/i/galleries/photos/Asus_7/P_20220112_120930-me.jpg" /></div> <p>Pour les produits ménagers, il faut diluer une petite cartouche dans un volume d'eau. Les sprays sont de bonne qualité et rechargeables. J'aime bien le design avec le nom du produit et rien d'autre.</p> <div class="aligncenter"><img class="shadow" src="https://photo.linuxine.net/_data/i/galleries/photos/Asus_7/P_20220112_132805-me.jpg" /></div> <p>Les produits sont efficaces niveau nettoyage. Le "cuisine" et "multi surfaces" sont bien nettoyants et leur parfum est discret. C'est déjà moins le cas du produit "vitres" dont l'odeur est étrange. Ce n'est pas du tout le cas du produit "Salle de bain" qui, s'il semble efficace, a un parfum SUPER fort et entêtant, genre fleur de tiaré. Je n'aime pas du tout, je pense qu'une fois les recharges finies je resterai au multi surfaces pour la salle de bain.</p> <p>Mais parlons maintenant du plus important : la lessive ! Hé bien, c'est le succès, je dois dire : elle lave super bien, elle parfume le linge mais discrètement. Le linge sent bon si on colle son nez dessus, sans que l'odeur qui s'en dégage ne soit trop forte, et elle ne s'applique pas aux objets environnants. Bref, ça semble efficace niveau lavage sans le côté pollution chimique du parfum des lessives du commerce.</p> <p>J'étais tellement séduite par le concept que quand, 2 semaines plus tard, ils ont sorti le produit vaisselle, j'ai commandé direct ! Je le trouvais un peu cher (même si c'est sensé être pour une durée de 1 an) mais j'ai compris lorsque j'ai reçu le colis&nbsp; : le distributeur rechargeable est en verre ! C'est carrément plus classe que les bouteilles en plastique ! Il est super beau en plus :</p> <div class="aligncenter"><img class="shadow" src="https://photo.linuxine.net/_data/i/galleries/photos/Asus_7/P_20220119_115746-me.jpg" /> <img class="shadow" src="https://photo.linuxine.net/_data/i/galleries/photos/Asus_7/P_20220119_130732-me.jpg" /></div> <p>Il sent très bon, et je le trouve plus dégraissant que celui que j'achète en vrac chez Biocoop. Bref, je suis conquise !</p> Wed, 19 Jan 2022 13:55:00 +0100 Linuxine Do Android Dream of Electric Sheep https://blog.linuxine.net/article40/do-android-dream-of-electric-sheep https://blog.linuxine.net/article40/do-android-dream-of-electric-sheep <p><img alt="" class="alignleft" src="/blog/bibli/img/android.jpg" /></p> <p>★★★★★</p> <p>Auteur : Philipp K. Dick<br /> Lu en novembre 2020</p> <p>J'ai vu le film "Blade Runner" un bon nombre de fois dans mon adolescence et ma jeunesse, et c'est pour moi un classique de la Science-fiction. J'avais d'ailleurs été très triste lors de la mort de <a href="https://blog.linuxine.net/article17/comme-les-larmes-dans-la-pluie">Rutger Hauer</a>, l'acteur qui joue Roy Batty dans le film. Mais je n'avais jamais lu le livre dont est tiré le film. J'ai donc profité du fait que mon collègue Hugo l'avait apporté au boulot pour lui emprunter. Je pense qu'il l'a un peu le regretté, car j'ai dû garder le livre plus de 6 mois ! ;) Quand je me suis enfin décidée à le lire, je l'ai fini en quelques jours. Et j'ai été très étonnée, car au final le film est assez différent de l'oeuvre originelle. Voici une petite liste des différences qui m'ont le plus marquée. Attention, spoilers !</p><p>L'ambiance</p> <p>Je me rappelle surtout de Blade Runner pour son esthétique sombre, nocturne, avec la pluie torrentielle qui tombe dans cette ville futuriste, et ses grands gratte-ciels entre lesquels volent des voitures. Et bien en fait, l'ambiance dans le livre n'est pas du tout celle là : on est beaucoup plus proche des scènes de ville abandonnée et ensablée de Blade Runner 2049. La Terre y est décrite comme un désert, à l'abandon, en mettant l'accent sur la déliquescence et la poussière omniprésente, qui se glisse partout.C'est une planète mourante, sur laquelle seuls ceux qui n'avaient pas le choix, les marginaux, sont restés. Tous ceux qui en avaient les moyens sont partis pour d'autres planètes.</p> <p>Les animaux mécaniques</p> <p>De même, l'histoire insiste beaucoup sur les animaux mécaniques (les espèces vivantes s'étant quasiment toutes éteintes) et le fait que leurs propriétaires, dont fait partie le héros Rick Deckard, leur accordent une très grande importance, bien que leur entretien soit très onéreux. Je ne me rappelle pas que cet aspect soit si présent dans le film. On y présente effectivement la chouette que possède la Tyrell Corporation comme un bien inestimable, mais on ne suit pas, contrairement à ce qui se passe dans le livre, d'autres propriétaires d'animaux, et on n'aborde pas la question de leur entretien via les boutiques de réparation. Dans le livre, Rick possède un mouton électrique défectueux, ce qui lui cause beaucoup de souci, à lui et sa femme, ce qui n'est pas vraiment abordé dans le film, si ma mémoire ne me fait pas défaut.</p> <p>Rick</p> <p>Car oui, dans le livre, Rick n'est pas du tout un célibataire endurci, il vit avec sa femme dans un appartement en ville. Par contre, comme dans Blade Runner, il est bien chasseur de prime, chargé de mettre hors service des replicants qui se sont échappés. Et comme dans le film, il y a toute l'ambiguité du statut de réplicant : les tests d'empathie que font passer les chasseurs de prime ne sont pas parfaits, et tout au long de l'histoire, on est amenés à se demander si tel ou tel personnage est un réplicant ou non (parfois, les personnages eux-même ont le doute). Par contre, il est clair depuis le début que Rick est un humain, lui ne doute pas de son statut.</p> <p>La religion</p> <p>Il y a également un aspect religieux, qui je crois n'est pas du tout abordé dans le film, ou alors qui ne m'a pas marqué. Rick et sa femme, ainsi que les autres humains qu'on suit dans le livre, sont adeptes du "Mercerism", une religion utilisant des "boites à empathie" pour relier ses adeptes et leur faire vivre une expérience de souffrance collective à travers un martyre, Wilbur Mercer, qui grimpe une colline tout en étant visé par des jets de pierre. Cette expérience n'est pas sans rappeler d'ailleurs la vision de la scène de la colline dans "l'incident Jésus" de Frank Herbert.&nbsp;</p> <p>Rachel</p> <p>Mais mon plus gros choc a été le personnage de Rachel : elle est présentée comme une "gentille" dans le film, se faisant manipuler par ceux qui l'ont créée, la Tyrell Corporation. Dans le livre, il s'agit de la Rosen Association, et Rachel s'appelle Rachel Rosen, ce qui sous entend déjà un autre type de relation : elle n'est pas la créature innocente fabriquée par une corporation, elle est un membre de la famille... Lorsque Rick la rencontre, et qu'il lui fait passer un test d'empathie, elle semble ignorer qu'elle est un réplicant, comme dans le film. Mais on découvre par la suite qu'elle le savait parfaitement, et surtout, elle couche avec Rick pour le manipuler et le dissuader de tuer les réplicants en fuite. Ce qu'elle avoue avoir déjà fait avec plusieurs chasseurs de prime... Rick ne réagira pas très bien à cette révélation ; il ne se laissera pas manipuler et remplira sa mission. Puis il retournera chez lui, vers sa femme, pour découvrir que, de dépit, Rachel est passé chez eux et a tué son mouton électrique... Bref, là où dans le film, on assiste à une histoire d'amour et Rachel nous émeut par sa fragilité et ses doutes quand à son identité, on a affaire, dans le livre, à une manipulatrice tout à fait au courant de son statut, et qui se sert du sexe pour manipuler les hommes humains. Rien à voir !</p> <p>Roy Batty</p> <p>Pour finir, un point positif pour Blade Runner cette fois est le personnage de Roy Batty. Celui-ci, bien que présenté comme très intelligent, manipulateur et instigateur de la révolte et de l'évasion des réplicants en fuite, n'est pas du tout un personnage important dans le livre. On le voit très peu, et son affrontement avec Rick est réduit à sa plus simple expression, puisque ce dernier le descend d'un tir rapide. On ne retrouve pas du tout le charisme du personnage du film, et j'avoue que sur ce point, j'ai préféré la vision du film. Aucun monologue magique sur les larmes dans la pluie pour lui dans le livre !</p> <p>&nbsp;</p> <p>Blade Runner et Do Android Dream of Electric Sheep sont donc deux oeuvres assez différentes, bien que l'une soit inspirée de l'autre. Le livre m'a paru avoir une vision beaucoup moins romantique, plus terre à terre que le film. Par exemple, dans le livre, on sait qu'il n'y a aucune chance qu'un replicant vive plus de deux ans car leurs cellules ne se reproduisent pas, point barre. Même si les voitures volent et qu'il y a des replicants, l'ambiance n'est pas spectaculairement futuriste, elle insiste plus sur le fait que tout est en fin de vie sur terre, et que la poussière qui s'insinue partout est en train de gagner. Même la fin n'apporte aucun message d'espoir, contrairement à la fin (du moins à une des fins) du film. Mais ce n'est pas pour ça que j'ai trouvé le livre moins bien, bien au contraire ! Je vous le conseille vivement, et ça se lit très facilement en anglais. Et vous verrez, même si les histoires sont bien différentes, on ne peut pas s'empêcher d'imaginer Rick sous les traits d'Harrison Ford ! ;)</p> Wed, 05 May 2021 15:36:00 +0200 Linuxine Ma bibiothèque en ligne https://blog.linuxine.net/article39/ma-bibiotheque-en-ligne https://blog.linuxine.net/article39/ma-bibiotheque-en-ligne <p><a href="https://blog.linuxine.net/blog/bibli/" target="_blank"><img alt="" class="alignleft" src="https://blog.linuxine.net/data/medias/bibli.png" style="width: 30%" /></a>Comme vous le savez, j'aime bien faire des billets à propos de mes lectures. Hélas, je ne trouve pas le temps de le faire pour chaque livre que je lis... En partie parce que c'est un peu long de saisir manuellement les informations sur le livre, trouver sa couverture pour l'image d'illustration, etc.</p> <p>Il y a des années de cela, j'avais déjà regardé du côté des sites comme Shelfari (qui a disparu depuis), qui permet de cataloguer ses lectures et de partager ses impressions. Il existe encore des sites très connus comme <a href="https://www.librarything.com/">Library Thing</a>, qui ont des fonctionnalités très pratiques, comme par exemple la saisie d'un livre uniquement par son ISBN, ce qui permet d'éviter de rentrer plein d'informations manuellement. Mais comme toujours, l'utilisation de ces services suppose de créer un compte, et de leur abandonner une quantité importante de données personnelles... Vous me connaissez, ce n'est pas vraiment ma façon de faire préférée !</p><p>J'ai recherché du côté des logiciels open source et auto hébergeables, mais force est de constater qu'il en existe assez peu, et que soit ils sont plutôt dédiés aux libraires professionnels, et donc orientés gestion d'inventaire, soit ils sont en phase de développement précoce, et donc disponibles uniquement sous forme d'image Docker - non merci, pas sur mon serveur de prod !</p> <p>Je me suis donc décidée à faire plus simple. Je vais continuer à faire des billets sur des livres qui m'ont particulièrement plu. Et si je n'ai pas le temps, histoire d'avoir une trace de mes lectures, j'ai créé <a href="https://blog.linuxine.net/blog/bibli/">une petite page</a> qui liste mes lectures par année. Je suis repartie du concept de bibliothèque "physique" cher à Shelfari, avec des livres présentés sur des étagères, mais j'ai enlevé la déco très chargée des textures en bois, pour un rendu plus épuré. Cette page contient uniquement les lectures pour lesquelles j'ai retrouvé soit une fiche, soit une trace dans ma mémoire, depuis environ 10 ans. Donc il en manque beaucoup ! Mais c'est un début, et je vais essayer de la maintenir à jour.</p> <p>Côté technique, je me suis inspirée d'un bout de code trouvé sur <a href="https://codepen.io/brianhaferkamp/pen/ZEGoRoB" target="_blank">CodePen</a>, et, comme d'habitude, je l'ai bidouillé à ma sauce pour que ça soit plus joli ! ;) Si vous passez la souris sur un livre, vous verrez sa note, et si un billet existe (plutôt les livres du bas, donc), vous verrez un joli effet et vous pourrez cliquer dessus pour accéder au billet. Je trouve que c'est assez sympa comme rendu, surtout pour une page faite entièrement en HTML et CSS pur.</p> <p>Bon allez, je vous laisse, j'ai des livres à finir ! ;)</p> Wed, 17 Feb 2021 18:06:00 +0100 Linuxine Kintsugi https://blog.linuxine.net/article38/kintsugi https://blog.linuxine.net/article38/kintsugi <p>Le <strong><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Kintsugi" target="_blank"><i>Kintsugi</i></a></strong> est une méthode Japonaise de réparation des poteries et céramiques à la poudre d'or. L'objet ainsi réparé devient plus beau que l'objet original. Le <i>kintsugi</i> s'inscrit dans la pensée japonaise du <strong><em><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Wabi-sabi" title="Wabi-sabi">Wabi-Sabi</a></em></strong>, qui invite à reconnaître la beauté qui réside dans les choses simples, imparfaites, et atypiques.</p> <p>Oui, bon, je me la pète un peu avec cette introduction, puisqu'on ne va pas parler ici de réparer des céramiques avec de l'or, mais de comment j'ai transformé une horrible tache sur une housse de canapé en un truc tout kawaii !</p><p>Cette semaine, j'ai découvert que le "slime", ce jouet un peu dégueu qu'on connaît depuis notre enfance, bin ça tache affreusement les tissus. Et quand je dis affreusement, je veux dire que même en renversant une bouteille d'huile, on n'arrive pas à ce niveau de gras imprégné dans le tissu. Bref, après moult passages en machine, du détachant, du savon, du percarbonate, rien n'y a fait,&nbsp; la housse de mon canapé lit était foutue. Sur la photo on ne voit pas trop bien, mais il y avait une bonne grosse tache ronde et sombre de gras :</p> <div class="aligncenter"><img class="crop-200" src="https://photo.linuxine.net/_data/i/galleries/photos/Asus/2020/P_20201117_184526-me.jpg" /></div> <p>N'écoutant que mon courage d'activiste "Zéro déchet DIY"- et aussi ma flemme, j'avoue, de retrouver une housse pile-poil de la bonne taille - je me suis dit qu'il devait y avoir moyen de camoufler ça, et si possible de rendre ça joli. Des chutes de tissu, un kit de couture, mon lapin Nabaztag pour le modèle, et c'est parti !</p> <div class="aligncenter"><img class="crop-200" src="https://photo.linuxine.net/_data/i/galleries/photos/Asus/2020/P_20201117_190758-me.jpg" /> <img class="crop-200" src="https://photo.linuxine.net/_data/i/galleries/photos/Asus/2020/P_20201117_202726-me.jpg" /> <img class="crop-200" src="https://photo.linuxine.net/_data/i/galleries/photos/Asus/2020/P_20201117_204135-me.jpg" /></div> <p>Alors je ne sais pas vous, mais moi, je trouve que c'est housse a maintenant un cachet qu'elle n'avait pas du tout avant ! :D</p> <div class="aligncenter"><img class="piwiphoto" src="https://photo.linuxine.net/_data/i/galleries/photos/Asus/2020/P_20201117_204559-me.jpg" /></div> Wed, 18 Nov 2020 12:40:00 +0100 Linuxine La Barrière Santaroga https://blog.linuxine.net/article37/la-barriere-santaroga https://blog.linuxine.net/article37/la-barriere-santaroga <p><img alt="" src="/blog/bibli/img/barriere.jpg" class="alignleft" /></p> <p>★★★★☆</p> <p>Auteur : Frank Herbert, epub<br /> Lu en septembre 2020</p> <p>Je viens de m'apercevoir que mon dernier billet date de juillet... et faisait un petit bilan du confinement. Comme nous avons commencé un second confinement, ça m'a fait sourire de le relire. Et ça m'a motivée pour bloguer un peu, en cette période un peu anxiogène, ça me changera les idées ! Je vais donc présenter brièvement une de mes dernières lectures.</p> <p>J'ai récupéré il y a quelques temps une assez grosse collection d'ebook. Comme il en avait énormément, je me suis cantonnée aux auteurs connus dont je n'avais pas lu toute l'oeuvre, comme Stephen King, du Frank Herbert, etc. Après avoir relu tout "Le programme Conscience" (Destination : Vide, L'incident Jésus, L'effet Lazare et le Facteurs Ascension) pendant l'été, j'ai enchaîné avec ce petit livre que je ne connaissais pas du tout : La Barrière Santaroga.</p><p>Surprise, contrairement à ce que me laissait penser ce titre énigmatique, il ne s'agit pas ici de science fiction : l'action se passe dans les années 60, période de l'écriture du roman, paru en 1968. Un jeune psychologue, Gilbert Dasein, est envoyé dans une communauté assez fermée, pour le compte d'une grosse entreprise, dans le but d'investiguer et de découvrir pourquoi les commerces extérieurs n'arrivent pas à s'implanter dans la vallée, qui semble totalement autonome et refuse les étrangers.</p> <p>Il va s'avérer qu'une substance addictive, le "Jasper", qu'on trouve dans toutes les boissons et aliments de la vallée, n'est pas étrangère au phénomène... Et rapidement, le héros va se retrouver confronté à d'étranges coïncidences et accidents. Il semble qu'une force veuille à tout prix attenter à sa vie. Cela m'a rappelé le concept du film "Destination finale", où la mort s'acharne à rattraper les protagonistes, et aussi, bien sûr, l'influence de l'Epice dans Dune. Car le Jasper semble faire plus que donner un goût agréable aux aliments...</p> <p>Je suis tellement habituée à lire du Frank Herbert de SF futuriste qu'en commençant le livre, je n'avais tout simplement pas compris que cela se passait réellement dans les années 1960, et que ce n'était pas que la vallée vivait dans une époque décalée. J'ai mis un certains temps à réaliser ! Hormis cette confusion de ma part, c'est vraiment un "page turner" comme on dit ; l'atmosphère oppressante et énigmatique de la vallée captive le lecteur, qui a vraiment envie de savoir si Gilbert va en sortir intact.</p> Mon, 09 Nov 2020 17:14:00 +0100 Linuxine Petit bilan du confinement https://blog.linuxine.net/article36/petit-bilan-confinement https://blog.linuxine.net/article36/petit-bilan-confinement <p>Cette semaine, je suis revenue physiquement au travail, pour la première fois depuis presque 4 mois... Je suis encore en télétravail la majorité du temps, mais pour le moment, nous sommes sortis de la période de confinement. Je me suis donc dit que c'était le bon moment pour faire un petit bilan de cette période particulière qui a pas mal chamboulé notre quotidien.</p><p>Tout d'abord, j'ai la chance de ne pas manquer d'espace chez moi, et d'avoir un jardin, donc le confinement n'a pas été trop pénible. De même, j'ai pu télétravailler dès le début, donc je n'ai pas eu à prendre les transports et à stresser pour ma santé. Étant d'un naturel assez casanier, je n'ai pas été aussi brimée par ce confinement que des gens habitués à sortir tous les soirs, et dont les logements auraient pu être exigus. Au passage, j'ai tout de même apprécié l'ironie que mes collègues qui me prenaient de haut parce que je n'habitais "pas Paris intra-muros, mais comment tu fais, en banlieue, il n'y a rien à faire quand tu sors, je ne pourrais jamais !" soient coincés dans leur clapiers aux loyers hors de prix...&nbsp; Je sais, ce n'est pas gentil, mais ça soulage :D</p> <p>Par contre, en tant que banlieusarde sans voiture, l'approvisionnement a été un peu compliqué, surtout au début. Bien sûr, nous n'avons pas manqué de nourriture, mais nous avions l'habitude de nous faire livrer nos courses, et au tout début du confinement, les sites de livraison ont été tout simplement pris d'assaut. A tel point qu'ils ont fermé, pour la plupart... Évidemment, les gens qui les saturaient auraient sans doute pu utiliser leur bagnole, contrairement à nous, donc c'était un peu rageant... J'ai dû souvent aller faire la queue à l'ouverture de mon Biocoop et de mon La Vie Claire, a pied, pour essayer de m'approvisionner. Les pâtes, la farine et la levure étaient manquants, tout comme les oeufs, les lardons et produits carnés en général. Les pâtes sont rapidement revenues en rayon, mais mon Biocoop était en manque de lardons et d'oeufs pendant un bon mois. Et la levure à pain est restée bien des semaines une denrée rare, ce qui est dommage pour moi qui faisais depuis longtemps mon pain maison... Pour les légumes, on se fait habituellement livrer un panier hebdomadaire de produits locaux. Le site a été pris d'assaut également : alors que d'habitude on pouvait commander du lundi soir au mercredi, là, en 1h, les commandes étaient closes ; il fallait attendre l'ouverture des commandes sur le site en le rafraichissant sans cesse, j'avais l'impression d'acheter des places de concert...</p> <p>Au niveau des masques, nous n'avons pas eu de souci, j'en avait déjà une douzaine chez moi, importés du Japon, puisque j'en mettais dans le train depuis environ 2 ans. Au passage, les gens me regardaient toujours comme une tarée, dans le train, avec mon masque, alors qu'en fait, j'était une précurseure ! D'ailleurs, il y a même une dame qui m'a arrêtée un jour dans la rue, alors que j'allais en courses, pour me dire "Je vous reconnais, vous êtes la dame avec la trottinette dans le train ! Vous les avez trouvé où, vos masques ?" :D</p> <p>Bref, c'était un peu stressant de voir qu'on est très dépendants niveau approvisionnement de nourriture. On a fait pousser des salades dans le jardin, mais on est très loin de l'autarcie ! J'ai tout de même été confortée dans mes choix "zéro déchets" car du coup, les courses se limitaient à la nourriture, je n'avais pas besoin d'acheter de produits ménagers par exemple, vu que je fabrique tout moi-même. De même, pour la salle de bain et les produits d'hygiène, mes besoins étaient assez limités car simples. J'en ai profité pour tester et adopter le "PQ lavable", c'est à dire des petites lingettes en éponge que j'ai fabriquées à partir d'une vieille serviette de toilette. Utilisé uniquement pour les "petites commissions", c'est très agréable et bien plus efficace que le PQ jetable. Évidemment, c'est plus facile à mettre en oeuvre lorsqu'on est confiné chez soi et qu'on peut installer le bac à linge sale près des toilettes :D</p> <p>Être en permanence chez soi a également des avantages : j'ai pu bien plus m'occuper du jardin. Ainsi, nous avons déplacé assez violemment une plante qui serait sans doute morte si nous n'avions pas pu l'arroser tous les jours, plusieurs fois par jour, pour l'aider à survivre. J'ai testé d'utiliser l'eau de nettoyage des légumes et même de la vaisselle pour arroser mes plantes, et donc économiser de l'eau. Mon produit vaisselle étant bio, ça ne pose pas de souci. Maintenant, je récupère toute l'eau dans une bassine dès que je lave ou rince quelque chose, et zou, dans les plantes !</p> <p>Comme nous ne pouvions plus sortir pour faire du sport, la famille s'est découvert une passion pour Ring Fit, le jeu Nintendo sur Switch. Super bien conçu et ludique, je vous le conseille, ça m'a même permis d'améliorer mon souffle ! Comme la plupart des gens pendant le confinement, il a fallu cuisiner tous les repas, fini les restaurants... ce n'est pas moi qui en a préparé la grande majorité, mais j'ai essayé d'aider un peu ;)</p> <p>Côté culture, nous avons multiplié les soirées ciné dans notre salon. Entre notre cinémathèque perso et Netflix, nous avions de quoi faire. J'ai par contre été très attristée de la fermeture de ma médiathèque, heureusement que je pouvais toujours acheter des epub sur le site du <a href="https://www.furet.com/" target="_blank">Furet du Nord</a>... Nous avons aussi pris un abonnement pour tout la famille sur <a href="https://www.izneo.com/fr/" target="_blank">Iznéo</a>, site web et application de lecture de bandes dessinées, manga, comics et webtoon en ligne. Ils avaient eu la bonne idée de proposer un mois d'abonnement gratuit... Nous avons donc testé ; j'avais une mauvaise expérience de leur application, qui ne proposait pas de mode de lecture "case par case" lorsque je l'avais essayée il y a quelques années. Mais ils ont beaucoup progressé depuis : il y a maintenant le mode "Easy Comics" qui permet ce mode de lecture, et qui fonctionne très bien. Avec l'abonnement, on a accès à environ 700 albums, parmi le catalogue des 12 éditeurs franco belges qui ont fondé le site :<span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto"> Bamboo, Casterman, Dargaud, Dupuis, Futuropolis, Gallimard, Jungle, Le Lombard, Steinkis, Rue de Sèvres, Bayard, Kana, Urban Comics, Ankama. Autant dire qu'il y a de quoi lire ! </span></span></p> <p>Au tout début du confinement, je suivais les chiffres des contaminations sur le site <a href="https://www.worldometers.info/coronavirus/">Worldometers,</a> mais j'ai rapidement arrêté, car entre ça et les infos, ça devenait très anxiogène.. Je ne regardais déjà pas les chaînes d'info, mais j'ai réduit mon suivi de l'information pour me protéger. Un peu de Mastodon et le live du site Le Monde, c'était déjà pas mal. Et au final, on vit assez bien sans savoir toutes les bêtises que Trump éructe sur Twitter en permanence... ;)</p> <p>Il y aurait sans doute d'autres points à aborder, mais cet article est déjà assez long... Je ferais des ajouts si besoin. A bientôt, et n'oubliez pas, sortez masqués ;)</p> <p>&nbsp;</p> Mon, 06 Jul 2020 15:50:00 +0200 Linuxine