Archive for Livres

LivresLa Guerre de la Faille : Ténèbres sur Sethanon

★★★★☆
de Raymond E. Feist

Ce troisième tome de la guerre de la faille (en v.o, “Magicien” n’est qu’un seul volume) a un petit côté “Retour du Roi” je trouve : conclusion de la trilogie, il comporte comme le livre de Tolkien une dimension “bataille finale désespéré du Bien contre le Mal, où on croit d’abord que c’est fichu, le Mal va gagner, mais in extremis les renforts arrivent et sauvent le Monde !”

Egalement comme chez Tolkien, je me suis rendu compte que l’univers de Feist est dans cette trilogie pour le moins macho : 99% des héros sont des hommes, et les femmes sont cantonnées à des rôles d’épouses et autres soeur de héros… Mais les personnages restent attachant, et le style très vif rend captivantes les scènes de batailles.

Nous retrouvons ici nos deux héros, Thomas et Pug, 3 ans environ après la fin du tome précédent, Silverthorn. Une fois encore, un grand péril menace leur monde, et il leur faudra user de tous les pouvoirs qu’ils ont acquis au fil de leurs précédentes aventures pour sauver leur monde, et même d’autres, de l’emprise de l’Ennemi, la force du Mal venue de Kelewan.

Comme les autres, ce tome se lit très vite, et j’ai d’ailleurs commandé la suite (Fille de l’Empire) car c’est vraiment une lecture plaisante qui transporte le lecteur dans un univers complet et prenant.

LivresLa Guerre de la Faille : Silverthorn

★★★★☆
de Raymond E. Feist

Dans ce Tome 2 de la Guerre de la Faille, on retrouve les protagonistes du tome précédent, même si cette fois, l’histoire se concentre plus autour du prince Arutha, et moins autour de Pug et Thomas. On suit tout de même Pug qui mène une quête parallèle à celle du Prince.

Même si la guerre de la faille entre Midkémia et Kelewan est terminée, les deux mondes vont devoir de nouveau collaborer, car il semble que l’Ennemi, entité démoniaque ayant presque détruit Kelewan peut après sa création, soit de retour, et s’attaque cette fois à Midkémia… Ce qui va conduire Pug à retourner sur Kelewan pour essayer de trouver une façon de le vaincre.

Le prince Arutah, quand à lui, est sous le coup d’une prophétie indiquant qu’il doit mourir pour permettre à cet Ennemi d’asservir tous les hommes sur Midkémia…

Cet ouvrage se lit aussi vite que les précédents ; on retrouve avec plaisir tous les personnages et les mondes précédents, quelques mois après la fin de la guerre de la faille. Là encore, pas d’élément très original, mais un monde cohérent, et des personnages toujours attachants.

LivresLa Guerre de la Faille : Magicien

★★★★☆
de Raymond E. Feist

Je ne connaissais de Raymond Feist que “Faerie”, que j’avais beaucoup aimé. Je ne savais pas du tout qu’il était surtout connu pour son cycle concernant la Guerre de la Faille, et que la majorité de ces oeuvres concernent cet univers.

J’ai donc découvert le début de ce cycle avec “Magicien – l’Apprenti” et “Magicien – le Mage”, dans lesquels on suit principalement les aventures de Pug, apprenti magicien, et Tomas, apprenti guerrier, de leur enfance au château de Crydee jusqu’à l’age adulte. Leur destin va être modifié irrémédiablement par l’ouverture d’une faille dans leur monde, Midkemia, qui va amener l’invasion de ce monde par un peuple guerrier, les Tsurani, originaires de Kelewan.

Le style est direct, sans fioritures, mais l’histoire est prenante, et les personnages attachants. Je ne sais pas si c’est une spécificité de la version Kindle, mais il y avait parfois des changements d’unité de temps ou de lieu qui auraient nécessité un saut de page ou bien au moins un espacement entre les paragraphes, mais ce n’était pas le cas. C’était donc un peu perturbant au début, mais on s’y habitue.

L’univers créé par l’auteur est très cohérent. Il n’y a pas d’éléments très originaux (on retrouve les “classiques” elfes, nains, des centaures, des mages) mais il y a toujours une petite touche qui fait la différence.
Par ailleurs, j’ai bien aimé le fait que les personnages vieillissent de plusieurs années au cours du récit, entrainant une évolution de leur caractère et aspirations très bien abordée.

Bref, j’ai passé un bon moment, et j’ai enchainé directement avec le tome 3, Silverthorn.

LivresThe Lazarus Effect

Lazarus★★★☆☆
de Franck Herbert et Bill Ransom

Suite de la séquence Pandora commencée avec The Jesus Incident (et Destination : void) avant cela, je ne l’avais jamais lu, contrairement aux deux précédents.

A la suite de l’incident Jésus, Avata, le Kelp conscient qui recouvrait Pandora, a été détruit par Lewis Jesus, et les perturbations écologiques qui en ont découlé ont entièrement recouvert la surface de la planète Pandora d’eau. La fune est donc beaucoup moins présente que dans l’Incident Jésus : la plupart des terribles créatures terrestres ont été décimées, il ne reste plus que quelques Nerve runner et les Dashers.

Suite aux expériences génétiques de ce même Lewis, les humains sont séparés en deux groupes : les Islanders, entassés sur des îles flottantes faites de matières organiques, présentent des mutations plus ou moins importantes. Les Mermen, vivant dans des abris sous l’eau, sont plus proches des humains d’origine, même si le fait de sortir souvent sous l’eau les a dotés de palmes. Ces deux groupes cohabitent mais ont des cultures assez différentes : les Mermen disposent de technologies plus avancées et considèrent les Islander comme des monstres attardés.

Le vaisseau conscient, Ship, à l’origine de l’arrivée des hommes sur Pandora, a disparu. Il ne reste du Kelp que l’enfant conçu par Waela TaoLini et Kerro Panille, Vata, qui porte les gènes d’Avata, et qui flotte dans un caisson spécial, dans un semi coma, et est un objet de culte, gardé par les Islander. Mais le Kelp va finir par réussir à se reconstituer, et des terres émergées vont revenir sur Pandora. Et un groupe de Mermen, voulant récupérer Vata, va déclencher la destruction d’une île, et le retour sur Pandora de caissons d’hibernations placés par Ship en orbite. Ces caissons ramèneront des animaux disparus, ainsi que des clones d’origine du projet Conscience, en provenance directe de la Terre…

On retrouve dans ce roman les thèmes chers à Franck Herbert et abordés dans Dune : la communication avec des mémoires de vies antérieures (le Kelp a le pouvoir de conserver la mémoire des morts), les manipulations génétiques, les intelligences artificielles, l’impact des humains sur l’écosystème d’une planête, et les tensions et préjugés entre différentes races. Il est d’ailleurs amusant de constater qu’à la fin du livre, lorsque des clones originaux sont libérés des caissons d’hibernation, ces clones considèrent avec horreur à la fois les Islander et les Mermen comme horriblement déformés, alors que ces derniers se considéraient comme une race “pure”.

Le personnage du Kelp est je trouve assez intéressant : ne survivant tout d’abord que dans les gènes d’Avata et de la population, il arrive à reconquérir la planête, tout d’abord sous forme d’algue non consciente, puis sous sa forme originale d’algue consciente. A ceci près que ce n’est plus un organisme unique, mais une somme de mémoires de vies antérieures. Et sa presque destruction semble l’avoir doté d’un instinct de survie plus fort : ce n’est plus la créature qui semblait intrinsèquement bonne d’autrefois : le Kelp semble maintenant déterminé à détruire les humains qui voudraient lui nuire.

Même si cette “Pandora Sequence” n’est pas aussi intéressante que Dune et les oeuvres liées à Dune, je trouve les thèmes abordés intéressants, et j’aime toujours autant le style de Franck Herbert.

LivresPremière critique sur Shelfari

Je viens de terminer le tome 2 de la Guerre de la faille, de Raymond E. Feist, Magicien – Le Mage (suite de Magicien – l’apprenti).

Je viens donc pour l’occasion de réaliser ma 1ere critique sur Shelfari. Si cela vous intéresse, vous pouvez la lire ici. J’ai également rajouté un widget “Récemment j’ai lu” à droite de mon blog, avec un lien direct vers toutes mes critiques, avis aux amateurs ! Au final, j’ai viré l’étagère virtuelle en faux bois, c’était décidément un peu bizarre.

Depuis que Taz et moi travaillons en horaires décalés, je prend plus souvent le train toute seule, et j’ai donc plus le temps d’y lire. Je fais donc une grande consommation de livres sous Kindle. C’est vrai que c’est pratique, d’avoir juste un petit objet léger pour lire dans le train, et de pouvoir y stocker des tas de livres. Par contre, comme j’en discutais avec mon ami(e) Fifi, une fois le livre terminé, on est un peu triste de ne pas avoir l’objet à refermer et à poser sur l’étagère… Du coup, à la fin de cette trilogie (j’ai entamé le tome 3, voir le widget sur le côté de mon blog), je pense que je vais m’offrir les livres “en dur” pour décorer mon étagère. 😉

LivresMa bibliothèque virtuelle

Quasiment depuis le début de ce blog, j’y ai indiqué le ou les livre(s) que j’étais en train de lire. J’ai même parfois fait des posts sur des livres, mais ça faisait longtemps que je me contentait de mettre à jour les titres et couvertures.

Voulant trouver un moyen de garder une trace de toutes mes lectures, j’ai cherché un outil WordPress permettant de partager une liste de livres et leur critique. Je n’en ai pas trouvé. Par contre, j’ai trouvé plusieurs sites de type réseaux sociaux qui permettent de partager avec ses amis ses lectures et ses impressions. J’ai choisi Shelfari, car il était bien noté un peu partout, et aussi un peu parce qu’il vient de se faire racheter par Amazon, et que comme 95% des livres que je lis viennent de là, ils devraient avoir les références :p

Bref, vous pouvez donc maintenant voir à droite de ce blog mon “étagère” de livres en cours de lecture, et vous pourrez voir mes commentaires quand je les aurais fini, en passant la souris sur les livres. Soit dit en passant, je trouve un peu étrange de présenter des images numériques de livres sur une étagère virtuelle, en imitation bois qui plus est… Tiens, pour la peine, je vous invite à vous renseigner sur le mot du jour : Skeuomorph !

LivresLivre +1

Hier soir, il m’est arrivé une expérience perturbante en lisant mon Kindle. Si je ne l’ai pas dit ici, je possède la liseuse depuis quelques mois, et c’est vraiment un chouette objet, fidèle aux spécifications : autonomie très longue, confort de lecture, même en plein soleil, facilité d’utilisation. Jusque là, le seul reproche que je lui trouvais, c’est le prix des livres. Payer 15€ le broché quand le poche est à 6€, soit, on paye l’objet, la jolie reliure, les pages en plus, etc. Payer 15€ le livre électronique quand le poche est à 6€… On se sent un peu floué… sans parler du fait qu’un livre papier, on peut le prêter… J’avais contourné le souci en achetant pour le moment des livres en promo, et je comptais en profiter pour relire mes classiques.

Donc, jusque hier, j’avais l’impression en lisant mon Kindle de presque lire un livre normal. Mon livre à moi. Mais hier soir, en pleine lecture de “A Story of Ice and Fire : A Game of Thrones”, voilà que, tout d’un coup, à la fin d’un chapitre, une phrase est surlignée, avec la mention “37 personnes”. 37 personnes ont donc surligné la phrase “When you play the game of thrones, you win or you die. There is no middle ground”. Déjà, cette phrase ne résume pas pour moi le livre. Ce n’est pas celle que j’aurais surligné. Je me demande si c’est parce que le titre est dedans, les gens se sont dit “ah, voilà une phrase importante, y a le titre dedans, je vais la surligner”. Cette phrase se trouve d’ailleurs facilement sur le net. Ensuite, quel est l’intérêt de surligner des phrases dans un livre qu’on lit pour le fun (je ne pense pas que ce genre de bouquin soit étudié à l’école)… Les 37 personnes voulaient-elles retenir cette phrase pour briller en société ? Je ne vois pas d’autre contexte ou retenir une telle phrase peut servir. Parce que bon, niveau utilité pratique, on fait mieux…

Mais surtout, surtout, je m’en fiche moi, que 37 personnes aient surligné cette phrase ! Quelle est cette philosophie de lecture qui veut que je sache si x personnes ont mis un “+1” sur une phrase ! C’est un livre, pas un post sur un réseau social… Cette indication me donne juste l’impression de lire un livre de bibliothèque, un livre qui ne serait pas à moi… Et en plus, je ne peux pas désactiver le surlignement. Si je coche “ne pas afficher les passages les plus surlignés”, ça enlève juste la mention “37 personnes”, pas le surlignement… Je ne sais pas si c’est un bug ou non, mais ce qui est sûr, c’est que ça enlève pas mal de l’intimité qui existe habituellement entre un livre et son lecteur.

LivresUne jolie BD en ligne

Mon “non-collègue” Thierry (entendez par là qu’on ne travaille pas dans la même boite mais que je le vois souvent au café 😉 ) m’a envoyé l’adresse de ce joli site appartenant à des amis à lui. Il s’agit apparemment de leur première BD, et elle est consultable en ligne ! J’ai commencé à la lire et c’est très poétique, alors je leur fais un peu de pub : http://chyle.free.fr/pn/PN.html. Connectez-vous nombreux!

LivresDa Vinci Code

Ca y est, c’est fini, je ne serais plus la seule à ne pas l’avoir lu ! Pour le moment j’en suis au tout début, le meurtre dans le Louvre, et déjà le détail qui fait marrer pour un bouquin récent, la police qui roule en ZX… Ils n’ont pas les derniers modèles de voitures mais quand même ! C’est bien la vision d’un américain sur la France je trouve. 🙂 A suivre donc !

Dimanche 1er octobre 2006.
Ca y est, terminé ! Je dois dire que je suis assez déçue par la fin, qui parait baclée. Globalement, si ce n’est pas un gros navet car le suspense est assez bien entretenu et la narration cohérente, ça ne valait pas non plus tout le tapage que ce livre a causé ! Les thèses sur l’Eglise ne sont même pas les plus subsversives que j’ai lues… Quand à ma première impression elle se confirme, difficile d’oublier que nous avons affaire à un auteur américain, qui de plus saupoudre le récit d’énormités telles que “la Smart consomme 1 litre au cent kilomètres…” Si c’était vrai on aurait résolu le problème du prix des carburants ! :p

LivresBrèves de comptoir

Offert par Delphine pour Noel il y a quelques années, je n’avais pas encore terminé le tome 1 sur 3 de ce recueil de brèves…
Pour ceux qui ne connaissent pas le concept, l’auteur a patiemment recueilli pendant plusieurs années les petites phrases entendues dans des cafés, bistrot, bar etc… Entre la philosophie de bazar et les vérités éthyliques, c’est assez savoureux ! Le lecteur n’est jamais à l’abri d’un éclat de rire… Bref ça fait du bien dans les périodes tendues comme en ce moment !